Situation du pays

La plupart des problèmes de santé du pays sont liés aux conséquences sur l’environnement de la politique de monoculture du coton imposée par les Soviétiques. L’eau charrie quantité de déchets toxiques, pesticides, engrais chimiques… La situation est la plus inquiétante autour de l’ex-mer d’Aral, où les cas de tuberculose et d’anémie ont progressé respectivement sur les dix dernières années.

Avant le départ

Il convient de consulter son médecin traitant avant le départ et de se faire prescrire une « pharmacie de base » à emporter avec soi. Une assurance rapatriement sanitaire s’impose également.
Si vous prévoyez de voyager seul dans des endroits reculés et que vous devez subir une opération ou une transfusion, munissez-vous de gants, seringues et scalpel que vous demanderez au chirurgien d’utiliser de préférence aux siens.
Le sida frappe l’ensemble des républiques d’Asie centrale, mais il est encore très difficile d’avoir des chiffres sûrs concernant le nombre de cas et d’individus séropositifs. Prévoyez d’emmener vos propres préservatifs, vous n’en trouverez de bonne qualité qu’à Tachkent.

Tourista

Ceux qui prévoient de manger dans les bazars ou chez l’habitant doivent prévoir des traitements anti-diarrhéiques.

Vaccinations

Pas de vaccins obligatoires, mais il est fortement conseillé d’être à jour pour le tétanos, les hépatites A et B, la rage si vous souhaitez randonner hors des sentiers battus, et le DTP.
Le paludisme ne sévit pas en Ouzbékistan.

Urgences

Numéros d’urgence :
pompiers : 01
police : 02
ambulances :03

Clinique internationale de Tachkent
38 Sarikul Street,
Tashkent, 70005.
Tel.: + 99 8371 291 01 42 ou + 99 8371 291 07 26

Elle est en théorie réservée aux expatriés, mais on ne refuse pas l’entrée aux touristes qui se présentent aux urgences. Les médecins parlent anglais. Ailleurs dans le pays, il vaut mieux s’adresser à la réception de son hôtel ou d’un B & B avant de se rendre à l’hôpital.